Étude d’estimation des volumes prélevables globaux sur le bassin versant du Calavon – Coulon

Étude d’estimation des volumes prélevables globaux sur le bassin versant du Calavon – Coulon

PARC LUBERON

Le Calavon, ou Coulon, est un affluent rive droite de la Durance. Il occupe une superficie de 995 km² et présente des étiages très sévères à cause de la conjonction de plusieurs phénomènes : un climat méditerranéen, des pertes karstiques et des prélèvements aggravant les étiages naturels.

Les études d’évaluation des volumes prélevables ont pour objectif de définir, par secteur cohérent et par période, les volumes pouvant être prélevés sur la ressource tout en garantissant les besoins en eau du milieu naturel.

955
km2 de bassin versant
45%
du sous-sol est karstique
7
années sur 10 avec des restrictions d’usage
2.4
Mm3 de prélèvements influençant le Calavon
75
Mm3 de prélèvements importés
50
jaugeages
6
réunions de concertation avec les usagers
10
scénarios de partage de l’eau envisagés

L’étude de détermination des volumes maximums prélevables est décomposée en plusieurs phases :

  • Bilan des prélèvements de l’ensemble des usages (eau potable, irrigation, industrie, …),
  • Modélisation hydrologique pluie-débit sur 30 ans pour obtenir une chronique de débit journalier naturelle,
  • Détermination des débits biologiques en 16 stations sur le Calavon et ses principaux affluents,
  • Propositions des volumes maximums prélevables sur le bassin versant,
  • Propositions de répartition des volumes prélevables et, éventuellement d’actions permettant de trouver un équilibre entre les besoins et les volumes prélevables proposés.

L’originalité de la démarche de CEREG sur ces études concernant la ressource en eau est de travailler à partir d’une analyse probabiliste de la ressource basée sur la constitution d’une chronique de 30 années de débits naturels au pas temps journalier.

Compte tenu des impacts potentiels importants pour les usagers, CEREG a initié la mise en place d’une concertation avec l’ensemble des usagers afin :

  • D’aboutir à une meilleure répartition des volumes prélevables par usage ;
  • De diminuer le recours au plan d’action sécheresse et donc aux restrictions d’usages.

En concertation avec le maître d’ouvrage et les institutionnels, la sévérité des étiages naturels nous a amené à modifier la méthodologie initiale afin de ne pas appliquer les volumes prélevables théoriques mais de rechercher un compromis entre réduction des prélèvements et satisfaction des besoins du milieu.